Pavillon Jules-Crevier

Pavillon Jules-Crevier

Le Pavillon Jules-Crevier a ouvert ses portes le 21 octobre 2003. Afin d’honorer son important donateur, la Fondation Jules-Crevier, son nom a été choisi : le Pavillon Jules-Crevier. Petit frère du Pavillon Omer-Deslauriers, cette résidence accueille également 12 personnes en perte d’autonomie. « En fait, cette résidence est la réplique exacte du Pavillon Omer-Deslauriers », affirme M. Christian Morin, directeur des deux établissements. Les deux pavillons ne sont en fait séparés que par le stationnement. Ils sont gérés par la même équipe et de manière identique.

Les Pavillons Jules-Crevier et Omer-Deslauriers auraient en effet pu n’être qu’un. Cependant, gardons à l’esprit les valeurs de la Fondation Horace-Boivin et du Centre de santé et de services sociaux de la Haute-Yamaska centrées sur les résidents : il vaut mieux deux petits groupes de douze personnes en perte d’autonomie, qu’un groupe moyen de 24, d’autant plus qu’il s’agit de deux types de pertes d’autonomie différents : cognitive chez Omer-Deslauriers et physique chez Jules-Crevier.

À l’écoute de nos résidents !

Il arrive que les nouveaux résidents franchissent les portes du pavillon avec quelques problématiques : manque d’appétit, isolement, etc. « J’encourage le personnel, les livreurs et les visiteurs à aller vers les résidents. Discuter avec eux les stimule à parler et à écouter. Ils progressent beaucoup plus rapidement », explique M. Christian Morin. Être à l’écoute des résidents est une priorité pour l’équipe !

La perte d’autonomie physique entraîne des émotions particulières, comme l’anxiété. Perdre le contrôle de son corps, mais avoir la totalité de son esprit. C’est dans cette situation que se trouvent les résidents du Pavillon Jules-Crevier. Les membres du personnel se font donc un devoir de se montrer attentifs. « Nous connaissons les résidents sur le bout des doigts », avance le directeur. Leurs expressions en disent long, et cela permet au personnel d’agir en respectant leur rythme et leur dignité.

Une vie, comme les autres !

L’accompagnement d’une personne englobe toutes les sphères de sa vie ; des tâches ménagères aux soins de beauté, en passant par les exercices physiques et les activités quotidiennes. D’ailleurs, avant la période des Fêtes, l’équipe les convie à décorer les lieux. C’est donc dans un climat plus clément que défilent les jours. Le bonheur se ressent dans l’humeur des résidents et de leur famille !

La pratique de la zoothérapie fait également partie du quotidien des résidents et du personnel. Elle aura d’ailleurs été une merveilleuse découverte pour l’équipe. Plusieurs bienfaits ont été perçus auprès des résidents en présence d’animaux.

Prendre le temps, pour chaque résident.

La vie passe rapidement, les jours défilent et le temps manque. Mais lorsque nous sommes entourés de gens comme les résidents du Pavillon Jules-Crevier, il faut savourer chaque petit moment et accepter de prendre le temps.

Certaines journées sont plus difficiles que d’autres et c’est pourquoi l’équipe incite les résidents à prendre part à des activités qui amélioreront leur journée. «Cela peut être de leur demander des conseils quand on cuisine, illustre Mélanie Piette, directrice adjointe. Nous agissons en fonction de leurs préférences : s’il y en a qui ne veulent pas participer aux tâches ménagères, nous n’insistons pas, mais tâchons de trouver autre chose pour les stimuler.»

En résumé, le Pavillon Jules-Crevier est un milieu de transition où le personnel accompagne les gens en perte d’autonomie physique à vivre plus longtemps dans une résidence de type unifamiliale ainsi qu’à retarder leur venue en centre d’hébergement et de soins de longue durée.