Le Pavillon Louis-G. Choinière est la ressource intermédiaire la plus importante de Granby, avec ses 45 lits.
Un milieu de vie humain et chaleureux !
Nommé en l’honneur de Louis Choinière, un grand bénévole au sein de la Fondation, il a ouvert ses portes le 4 mars dernier. Situé sur la rue Laurier à Granby, cette ressource intermédiaire de 45 lits, qui relève du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la Haute-Yamaska, accueille une clientèle de 55 ans et plus ayant une perte d’autonomie physique ou cognitive légère à modérée.
La construction de l’édifice, au coût de 4 M $, a été rendue possible grâce à l’importante contribution financière de la Fondation Horace-Boivin et de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie. Tout au long de la construction, les membres de la fondation ont fourni un précieux appui en supervisant les étapes. La bâtisse, sur trois étages, a été aménagée de façon à ce que les résidents se retrouvent dans un environnement chaleureux et humain. Elle regroupe, au rez-de-chaussée, les personnes en perte d’autonomie cognitive tandis qu’au deuxième étage, on retrouve une clientèle en perte d’autonomie physique. Le troisième étage, quant à lui, accueille une clientèle souffrant de problèmes de santé mentale.
Au quotidien, ce sont Mme Chantal Bruyère et M. Alain Fayle qui sont les gestionnaires de l’établissement. Déjà propriétaires de résidences privées, ils possèdent l’expérience, les qualités humaines et le professionnalisme essentiel à ce type de gestion. Par ailleurs, le CSSS assure tous les services professionnels.
Situé à proximité de la Maison Bergeron-Jetté, le pavillon offre les mêmes avantages : un jardin prothétique sécuritaire, un système de caméras permettant une plus grande liberté de circulation pour la clientèle présentant des troubles cognitifs et des espaces facilitant les déplacements des personnes ayant des limitations physiques.
Une équipe triée sur le volet
Mme Bruyère et M. Fayle sont très fiers de leur personnel dévoué, souriant et chaleureux. « Lorsqu’est venu le moment de procéder à l’embauche des préposées aux bénéficiaires, nous avons porté une attention particulière à leur savoir-être. Elles ont bénéficié d’un mois de formation complète et ont eu l’occasion de participer à plusieurs conférences et ateliers », explique Mme Bruyère.
La source citée précise que la ressource intermédiaire joue un rôle important dans le système de santé après seulement six mois. « Je pense que nos 45 résidents se plaisent ici. En début de septembre, lors d’un barbecue, nous avons réussi à les réunir tous ensemble dans l’harmonie, peu importe leur handicap physique ou cognitif. Ces moments-là sont l’une de nos plus grandes récompenses », ajoute-t-elle.
À cet égard, nous avons recueilli les témoignages de trois personnes vivant au Pavillon Louis-G. Choinière :
Mme Thérèse Pourpoint
Mme Pourpoint ne tarit pas d’éloges sur le lieu et le service. « Je suis privilégiée de vivre ici. Je suis très bien installée, ma chambre possède de grandes armoires, c’est très propre et l’ambiance est chaleureuse. Les plats sont succulents et nous avons souvent des activités, comme notre soirée de manucure entre filles, les sorties au zoo, etc. Mais surtout, c’est la gentillesse et le dévouement des préposées qui m’ont charmée. Tout se fait dans le respect et le plaisir. »
M. Jean-Yves Lucas
M. Lucas apprécie grandement les services et les activités du pavillon. « L’ambiance est agréable et les préposées sont très gentilles. Cela me rassure d’avoir des infirmières sur place. De plus, plusieurs bénévoles nous rendent visite. J’aime aussi jouer à mes jeux vidéo de sport. Enfin, c’est très propre, les repas sont excellents et il y a de nombreuses collations. »
Mme Marguerite Ladouceur
Mme Ladouceur apprécie l’atmosphère familiale qui règne au pavillon. « Je suis là depuis l’ouverture et je n’ai jamais été déçue par les services. La nourriture est excellente, les chambres et les salles communes sont d’une propreté impeccable et l’environnement est sécurisé. Les préposées sont attentionnées et à notre écoute. Elles savent nous respecter, on sent qu’elles aiment leur travail. »