Pavillon Omer-Deslauriers

Pavillon Omer-Deslauriers

Le Pavillon Omer-Deslauriers permet d’aller de l’avant.

Ce pavillon a été inauguré le 3 octobre 2003 et a été nommé en l’honneur du premier président d’Agropur, la coopérative laitière qui a contribué à sa construction par une importante donation à la Fondation Horace-Boivin. Soulignons que d’autres donateurs ont également participé à cette belle réalisation, dont la Société Alzheimer de Granby et région.

« L’idée de départ était de trouver un terrain pour construire une maison de type unifamilial, mais surdimensionné», mentionne M. Christian Morin, qui était directeur adjoint de l’établissement Omer-Deslauriers lors de son ouverture et a été promu directeur en 2008. Il ajoute que dès le début, il n’était pas question d’avoir une grande bâtisse institutionnelle. Cela s’explique notamment par la volonté de se concentrer sur un plus petit nombre de personnes en perte d’autonomie pour mieux les encadrer.

Rigueur, attention et innovation

Faire la différence semble le mot d’ordre du Pavillon Omer-Deslauriers. Les valeurs que la Fondation Horace-Boivin, le Centre de santé et de services sociaux de la Haute-Yamaska et l’ensemble du personnel véhiculent sont axées sur une philosophie de soins flexibles s’adaptant aux habitudes préalables des résidents. Ceux qui gèrent, coordonnent et effectuent les tâches quotidiennes n’ont pas peur d’aller de l’avant. «Les valeurs à la base du projet sont restées les mêmes depuis onze ans que je travaille ici», affirme fièrement M. Morin. Son travail consiste donc à vivre des relations humaines respectueuses où le sourire représente la meilleure carte de visite.

Le pavillon accueille 12 résidents en perte d’autonomie cognitive, souvent atteints de la maladie d’Alzheimer. Il correspond à une ressource intermédiaire, un milieu de transition entre le contexte familial et le centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Sa raison d’être : retarder l’admission en soins de longue durée en encourageant une certaine autonomie malgré la perte d’autonomie. Ainsi, une dizaine d’employés s’activent pour créer un milieu stimulant. La cuisine se fait dans une aire commune et tout le monde mange à table ensemble. Chaque semaine, des livraisons de fruits et de légumes sont effectuées, le laitier apporte les commandes, etc. Les résidents ont alors l’occasion de rencontrer des gens de l’extérieur en plus de leurs visiteurs, du personnel de l’établissement et du CSSS. Les résidents sont gentiment invités à participer à différentes tâches ménagères, telles que ranger les aliments, concevoir les repas, laver la vaisselle, plier le linge, etc.

M. Morin explique que ce mode de vie permet de stimuler la mémoire des résidents et de leur rappeler leur enfance. Il rappelle qu’il y a quelques décennies, les familles comptaient environ douze membres autour de la table et que le laitier passait à la maison. Les souvenirs d’enfance sont généralement plus marquants que ceux qui suivent.

La vocation de Mme Mélanie Piette, directrice adjointe

Mme Piette participe aux tâches du Pavillon Omer-Deslauriers depuis un peu plus de trois mois. Elle est passionnée par les défis qu’elle rencontre. «Apprendre sur les maladies, connaître les gens, c’est ma vocation!», s’exclame-t-elle.

Mme Piette est familière avec l’aventure, car elle doit gérer les imprévus tels que les levées des résidents du lit, les toilettes partielles, l’assistance à la salle de bain, la préparation des repas, la participation aux activités et l’accueil des visiteurs.

Comme ses collègues de travail, Mme Piette a adopté les valeurs de l’organisme. «C’est un vrai plaisir pour moi de prendre soin des résidents, de partager des sourires et des activités avec eux. Comme nous avons un petit nombre de résidents, nous pouvons nous concentrer sur eux. Nous sommes leurs yeux, leurs oreilles… Nous agissons comme une famille, sans toutefois être familiers avec eux.»

La bonne entente entre le personnel et la clientèle règne au Pavillon Omer-Deslauriers. La collaboration du CLSC et du CSSS de la Haute-Yamaska y contribue également et permet à l’organisme de rester «au top», selon la directrice adjointe dynamique.